Mots

Ce cadavre est exquis...

Dimanche 29 août 2010 à 23:50

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Quatrième de couverture :
 Rimbaud voulait « changer la vie ». Révolté, sans concession, l’adolescent fiévreux a imprimé sur la poésie à venir la marque indélébile de sa précoce modernité. Des vers trop « simples exprès », une langue nouvelle, une définition très personnelle du beau, des incorrections et des dissonances marquent en effet l’autofiction poétique d’un damné et constituent autant de manières de préfigurer la modernité.  

Mon avis : J'ai étudié ce recueil en classe dans le cadre de la séquence Poésie. Ce recueil contient : Les Cahiers de Douai, Poésies, Lettres dites du voyant, Une saison en enfer, Illuminations. Un recueil de recueils en somme. Je n'aime pas vraiment la poésie, manque de maturité sûrement. En fait, je n'en vois pas l'utilité mais pourtant je sais qu'il y en a bien une. J'ouvrirai les yeux avec le temps. C'est donc sans surprise que je vous annonce que je n'ai pas totalement accroché à ces nombreux poèmes. Certes, il y en a de vraiment très beaux, mais aussi très simples et intéressants, comme Les Effarés, À la musique, Le Forgeron, Le Dormeur du val, Le Buffet, Ma bohème, Les Poètes de sept ans ou encore Voyelles ; mais d'autres vraiment incompréhensibles, trop oniriques, trop symboliques. Je conseille d'ailleurs les recueils de poèmes Les Cahiers de Douai et Poésies (1870-1871) pour commencer : ils sont très abordables et intéressants (les poèmes cités plus haut font partie de ces recueils). Par contre, je vous déconseille fortement de commencer l'oeuvre rimbaldienne par Poésies (1872), Une saison en enfer (autobiographie poétique, épisode Verlaine) ou Illuminations : j'ai trouvé ces recueils très difficiles d'accès. La vie de Rimbaud est quant à elle tout à fait atypique et intéressante.

Morceau choisi : "Le Buffet", poème nostalgique

C'est un large buffet sculpté ; le chêne sombre,
Très vieux, a pris cet air si bon des vieilles gens ;
Le buffet est ouvert, et verse dans son ombre
Comme un flot de vin vieux, des parfums engageants ;

Tout plein, c'est un fouillis de vieilles vieilleries,
De linges odorants et jaunes, de chiffons
De femmes ou d'enfants, de dentelles flétries,
De fichus de grand'mère où sont peints des griffons ;

- C'est là qu'on trouverait les médaillons, les mèches
De cheveux blancs ou blonds, les portraits, les fleurs sèches
Dont le parfum se mêle à des parfums de fruits.

- O buffet du vieux temps, tu sais bien des histoires,
Et tu voudrais conter tes contes, et tu bruis
Quand s'ouvrent lentement tes grandes portes noires.

Par Ebeth le Lundi 30 août 2010 à 0:14
Oh Rimbaud...
Par Ebeth le Lundi 30 août 2010 à 0:24
Un simple soupir de plaisir à la simple pensée de Rimbaud.. Que j'aime sa plume.

J'ai été interrogée sur " Quand vous serez bien vieille " pour mon oral de français. Autant dire que j'étais très heureuse. Malheureusement je n'ai lu que quelques poèmes qu'il a écrit, mais je vais me rattraper..

J'ai envie de lire tellement d'oeuvre que je ne sais par où commencer.. Mais j'hésitais entre Candide ou Salammbô..
Par Ebeth le Lundi 30 août 2010 à 0:32
Et bien, j'ai eu 8/10 en ce qui concerne rimbaud. Mais étant absente pendant toute la séquence de poésie, je n'ai pas réussi l'entretien. J'ai donc fini avec un 11/20,ce qui n'est pas très fameux.

Dès mon retour en France, je me jetterai sur Candide alors.
Par Ebeth le Lundi 30 août 2010 à 0:43
Quelle oeuvre ? Tu n'aimes pas le théâtre?
Par barbarisme le Lundi 30 août 2010 à 11:46
Ah, Rimbaud... :frisson:
 

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